LA ENERGÍA EÓLICA NO ES LA SOLUCIÓN

La Energía eólica no es la solución

Por Laure de La Raudière
Economie matin, Jueves 6 de diciembre 2012

http://www.economiematin.fr/les-experts/item/2736-energies-renouvelables-eoliennes-ecologie-france


Las energías renovables (eólica y fotovoltaica) representan un despilfarro de dinero público de 40 mil millones de euros. cc/Flickr/Mister F.

La política de despliegue de las energías renovables que ha escogido nuestro país- y que ya había denunciado bajo el anterior gobierno- proviene más del sueño ecológico que de la aproximación pragmática de las denuncias técnicas, medioambientales y de costes inducidos. Muy concretamente, si queremos optimizar nuestra factura energética y el impacto sobre el medioambiente, nos iría mucho mejor avanzar en la optimización del consumo de electrodomésticos y en el limado de los picos de consumo, que destrozando los paisajes franceses con aerogeneradores.

La buena noticia es sin embargo que las tecnologías están a punto para ayudarnos a progresar en este sentido (ver por ejemplo las propuestas de sociedades como Voltalis…). Aurélien Gay et Marc Glita, alumnos de ingeniería de la escuela de Minas han elaborado un estudio muy interesante (étude très intéressante) sobre los costes del “binomio” fotovoltaico + eólico focalizando únicamente su impacto en el desarrollo de estas energías renovables sobre el necesario reforzamiento solo de la red de alta tensión. Se encuentra la constatación siguiente: “¡Cuando las energías intermitentes representen una parte significativa del parqué de producción, la gestión de las fluctuaciones de la oferta y de la demanda de electricidad demandará capacidad de eficacia, de ayuda y de auxilio equivalentes a varias decenas de centrales nucleares!”

Hemos preguntado a otros autores que cifrasen el montante de este derroche (justo para las líneas de muy alta tensión, es decir, sin tener en cuenta la obligación de compra de la energía así producida por EDF, ni los sobrecostes ligados a las redes secundarias). He aquí su respuesta: para el derroche, si tenemos en cuenta que sería necesario construir 3 o 4000 km de líneas de alta tensión, y aunque se soterren (para no alegrar a Notre Dame des Landes cada vez), se obtiene 10m€/km x 4000 km hacen 40 mil millones de euros. ¡40 mil millones de euros, es el montante de la intervención para Grecia!

Como memoria, conviene añadir que el coste unido a la obligación de compra es de 5 a 10 mil millones por año.

En el momento en que nuestro país imperativamente va a examinar con lupa las reducciones de gastos, es urgente parar el delirio la financiación de parques eólicos y fotovoltaicos… Me parece más útil y eficaz consagrar nuestros esfuerzos a una gestión más inteligente y una optimización de nuestra energía.

He aquí un caso de escuela donde el sentido común debería reemplazar el “boboísmo”: no aportaría más que lo mejor al presupuesto del Estado y los paisajes de Francia


L'énergie éolienne n'est pas la solution


Par Laure de La Raudière
Economie matin, jeudi 6 décembre 2012
http://www.economiematin.fr/les-experts/item/2736-energies-renouvelables-eoliennes-ecologie-france


Les énergies renouvelables (éoliennes et photovoltaïque) représenteraient un gaspillage d'argent public de 40 milliards d'euros. cc/Flickr/Mister F.

La politique de déploiement d’énergies renouvelables qui a été choisie par notre pays – et que j’avais déjà dénoncée sous l’ancien gouvernement - relève plus du rêve écologique que de l’approche pragmatique des contraintes techniques, environnementales et des coûts induits. Très concrètement, si nous voulons optimiser notre facture énergétique et l’impact sur l’environnement, il y a bien plus à gagner dans l’optimisation de la consommation des ménages et sur le lissage des pics de consommation, qu’en saccageant les paysages français avec des éoliennes.

La bonne nouvelle, c’est que des technologies sont désormais au point pour nous aider à progresser dans ce sens (voir par exemple les propositions de sociétés comme Voltalis…). Aurélien Gay et Marc Glita, ingénieurs élèves de l’école des Mines ont fait une étude très intéressante sur les coûts du « binôme » photovoltaïque + éolien, en se focalisant uniquement sur l’impact du développement de ces énergies renouvelables sur le nécessaire renforcement du seul réseau très haute tension. On y trouve la constatation suivante : « Lorsque les énergies intermittentes représenteront une part significative du parc de production, la gestion des fluctuations de l’offre et de la demande d’électricité demandera des capacités d’effacement, d’appoint et de secours équivalentes à plusieurs dizaines de centrales nucléaires ! »

On a demandé aux auteurs de chiffrer le montant de ce gaspillage (juste pour les lignes à très haute tension, c’est-à-dire sans tenir compte de l’obligation d’achat de l’énergie ainsi produite par EDF, ni des surcoûts liés aux réseaux secondaires). Voici leur réponse : pour le gaspillage, si l'on prend 3 ou 4 000 km de lignes à haute tension à construire, et que l'on les enterre (pour ne pas rejouer Notre Dame des Landes à chaque fois), on obtient  10m€/km x 4000 km soit 40 milliards d'euros. 40 milliards, c'est le montant de l'intervention pour la Grèce !

Pour mémoire, il convient d’y ajouter le coût lié à l'obligation d'achat est de 5 à 10 milliards par an. Au moment où notre pays va devoir impérativement examiner les réductions de dépenses à la loupe, il est urgent d’arrêter le délire du financement des parcs éoliens ou photovoltaïques… Il me semble plus utile et efficace de consacrer nos efforts à une gestion plus intelligente et une optimisation de notre énergie.

Voilà un cas d’école où le bon sens devrait remplacer le « boboisme » : le budget de l’Etat et les paysages de la France ne s’en porteraient que mieux.

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