Sumario de Prensa. Paris 4 de mayo de 2017
Bajo el título “¿La cuestión de la transición energética está bien planteada en los debates actuales?”
20 miembros del Comité de prospección de Energía de la Academia de Ciencias dirigidos por Sébastien Candel, Presidente de la Academia de Ciencias, acaban de alertar sobre los riesgos ocasionados por el programa de Transición energética. Este informe de tres páginas firmado por 20 de las más altas autoridades científicas de Francia en el campo de las Ciencias de la energía, desacreditan la eólica que el gobierno actual continúa considerando como el pivote del futuro mix eléctrico de nuestro país.
“El simple sentido común conduce a concluir que una producción de electricidad que garantiza el consumo de un país necesita de la disponibilidad de energías “a la demanda”, aquellas que no sufren la intermitencia y aquellas a las que se puede llamar en permanencia. Para los eólicos, el factor de carga medio en Francia (relación entre la energía producida y aquella que corresponde a la potencia máxima fijada) es del 23% por lo que hay que poner en marcha potencias muchas veces superiores al valor que responde a la demanda”.
“En términos de potencia, la situación es todavía más desfavorable porque la relación de la potencia instalada y la potencia de garantía es del orden de 20 por molino. Es lo que sale de las cifras de producción eólica en Francia, mostrando que el informe de la potencia disponible del conjunto de aerogeneradores repartidos por el territorio cae a menudo al 5% de la potencia fijada. De este modo, un conjunto que puede, en principio abastecer 10 GW no consigue más que medio GW durante una parte del tiempo. Esta variabilidad necesita la puesta en marcha de energías alternativas para paliar esta intermitencia y compensar la caída de producción resultante de la ausencia de viento o de sol”.
Este informe saca a la luz el error estratégico de seguir ciegamente el modelo alemán. Según los 20 académicos del Comité de prospección de la energía de la Academia de Ciencias la constatación es inapelable:
“El caso de Alemania es ejemplar. En 2011 Alemania decide salir de la nuclear, cuya contribución a la producción eléctrica no era más que del 22 % en 2010, salida que en consecuencia no representa los mismos desafíos que una salida de la nuclear de Francia. Seis años más tarde, la mayor parte de la nuclear es de 13%, la de las renovables del 30%, lo que es reseñable, pero la parte de combustibles fósiles permanece aún en el 55%. Es el crecimiento de la oferta intermitente de electricidad producida por las renovables que ha necesitado la apertura de nuevas capacidades de producción térmicas de carbón (13GW) y un desarrollo de la explotación del lignito. De tal modo que Alemania continúa siendo uno de los países europeos de los mayores emisores de CO2 por un precio de la electricidad de los más elevados. No se puede hablar de éxito”.
¿La cuestión de la transición energética está entonces bien planteada en los debates acuales?
Por Sébastien Candel, Yves Bréchet, Edouard Brézin, Marc Fontecave, Jean-Claude André, Roger Balian, Sébastien Balibar, Yves Bamberger, Catherine Césarsky, Vincent Courtillot, Jean-Claude Duplessy, Pierre Encrenaz, Robert Guillaumont, Pierre Joliot, Guy Laval, Olivier Pironneau, Michel Pouchard, Paul-Henri Rebut, Didier Roux, Jean-Marie Tarascon.
Is the issue of energy transition well posed in current debates?
Paris, May 4, 2017, Press release summary
Under the title "Is the issue of energy transition well posed in current debates ", 20 members of the Science Foresight Committee of the French Academy of Sciences led by Sébastien Candel, President of the French Academie des Sciences ", have issued an alert on the major risks generated by the Energy Transition program.
This three-page report signed by 20 of the highly respected scientists in the field of energy, discredits the wind that the current government continues to consider the pivot of the future electric power mix of France.
"Common sense leads us to conclude that the production of electricity that guarantees the consumption of the country requires the availability of" on demand "energies, those which do not suffer intermittently and which can be constantly used. For wind turbines, the average load factor in France (the ratio between the energy produced and the power that corresponds to the maximum power displayed) is 23%. It is therefore necessary to built powers that are several times higher than the value to cover demand . "
"In terms of power, the situation is even more unfavorable since the ratio of installed capacity to guaranteed power is about 20 for wind power. ..... This variability requires the use of alternative energies to compensate for this intermittence and compensate for the fall in production resulting from the absence of wind or sun. "
This report highlights the strategic error of blindly following the German model. According to the 20 academicians the observation is very clear:
"The case of Germany is exemplary. ... Growth in the intermittent supply of electricity produced by renewables has necessitated the opening of new coal-fired generation capacity and the development of lignite mining. So that Germany continues to be one of the biggest CO2 emitters in Europe with the highest electricity price. We can not talk about success. "
Is the issue of energy transition well posed in current debates?,
Sébastien Candel, Yves Bréchet, Edouard Brézin, Marc Fontecave, Jean-Claude André, Roger Balian, Sébastien Balibar, Yves Bamberger, Catherine Césarsky, Vincent Courtillot, Jean-Claude Duplessy, Pierre Encrenaz, Robert Guillaumont, Pierre Joliot, Guy Laval, Olivier Pironneau, Michel Pouchard, Paul-Henri Rebut, Didier Roux, Jean-Marie Tarascon.
Alerte de l‘Académie des Sciences concernant les éoliennes
Paris le 4 mai 2017
Sous le titre “La question de la transition énergétique est- elle bien posée dans les débats actuels“ 20 membres du Comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences menés par Sébastien Candel, Président de l'Académie des Sciences, viennent de publier une alerte sur les risque majeurs engendrés par le programme de la Transition Énergétique. Ce rapport de trois pages signé par 20 des plus hautes autorités scientifiques de la France dans le domaine des Sciences de l’énergie, discrédite l’éolien que le gouvernement actuel continue à considérer comme le pivot du futur mix électrique de notre pays.
« Le simple bon sens conduit à conclure qu’une production d’électricité qui garantit la consommation du pays nécessite la disponibilité des énergies « à la demande », celles qui ne souffrent pas de l’intermittence et auxquelles on peut faire appel en permanence. Pour les éoliennes, le facteur de charge moyen en France (rapport entre l’énergie produite et celle qui correspond à la puissance maximale affichée) est de 23 % il faut donc mettre en place des puissances plusieurs fois supérieures à la valeur répondant à la demande. »
« En termes de puissance, la situation est encore plus défavorable puisque le rapport de la puissance installée à la puissance garantie est de l’ordre de 20 pour l’éolien. C’est ce qui ressort des chiffres de production éolienne en France, montrant que la puissance disponible issue de l’ensemble des éoliennes réparties sur le territoire tombe souvent à 5 % de la puissance affichée. Ainsi, un ensemble qui peut en principe fournir 10 GW ne délivre qu’un demi GW pendant une partie du temps. Cette variabilité nécessite la mise en œuvre d’énergies alternatives pour pallier cette intermittence et compenser la chute de production résultant de l’absence de vent ou de soleil. »
Cette tribune met en lumière l’erreur stratégique de suivre aveuglément le modèle allemand. D‘après les 20 académiciens du Comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences le constat est sans appel:
« Le cas de l’Allemagne est exemplaire. En 2011 l’Allemagne décide de sortir du nucléaire, dont la contribution à la production électrique n’était que de 22 % en 2010, sortie qui en conséquence ne représente pas les mêmes défis qu’une sortie du nucléaire en France. Six ans plus tard, la part du nucléaire est de 13 %, celle des renouvelables de 30 %, ce qui est remarquable, mais la part des combustibles fossiles reste de 55 %. C’est la croissance de l’offre intermittente d’électricité produite par les renouvelables qui a nécessitél’ouverture de nouvelles capacités de production thermiques à charbon (13 GW) et un développement de l’exploitation du lignite. De sorte que l’Allemagne continue à être l’un des pays européens les plus grosémetteurs de CO2 pour un prix de l’électricité le plus élevé. On ne peut pas parler d’un succès.»
La question de la transition énergétique est-elle bien posée dans les débats actuels ?
par Sébastien Candel, Yves Bréchet, Edouard Brézin, Marc Fontecave, Jean-Claude André, Roger Balian, Sébastien Balibar, Yves Bamberger, Catherine Césarsky, Vincent Courtillot, Jean-Claude Duplessy, Pierre Encrenaz, Robert Guillaumont, Pierre Joliot, Guy Laval, Olivier Pironneau, Michel Pouchard, Paul-Henri Rebut, Didier Roux, Jean-Marie Tarascon.